Alain MARCHESIN

J’ai gravité autour de l’œuvre d’Antoine Bourdelle durant toute mon activité professionnelle. Tournant autour, couvrant du regard ses sculptures qui occupent une place importante dans sa ville natale.

A la retraite, j’ai débuté un apprentissage de la sculpture à  « L’espace Bourdelle » sous la direction de Christian André Acquier. J’ai pu alors éprouver plusieurs techniques : plâtre, terre, fer…puis les approfondir à « L’Atelier de la gare » à Montauban.

En effet, au côté de mes compagnons praticiens, nous construisons dans l’échange. Nos rencontres sont autant de sources d’inspiration que de discussions. C’est au sein de ce collectif, que j’ai choisi de développer la sculpture avec notamment une technique de déformation de métal et d’assemblage par soudure. D’autres matériaux, comme le bois, peuvent également compléter mes réalisations.

Ainsi, j’ai pu laisser libre cours à mon inspiration pour créer autour de la beauté du corps féminin.

Qu’ils soient ronds, comme chez Maillol ou filiformes comme chez Giacometti, les corps féminins portent une charge esthétique et érotique indéniable que j’aime à explorer dans mes sculptures.